Innovation: La Suisse reste cette année encore le pays le plus innovant au monde selon l’enquête menée par la Cornell University et l’INSEAD. La Confédération devance la Grande-Bretagne et la Suède. Même si l’indicateur reste au vert, la mission prioritaire du Réseau, association à but non lucratif et politiquement neutre présidée par Fathi Derder, conseiller national, est de soutenir l’innovation de notre pays. L’Agence ACP a imaginé et créé cette plateforme en collaboration avec Le Réseau.
Le podium 2015 est identique au podium 2014: la Suisse devance la Grande-Bretagne et la Suède au palmarès des pays les plus innovants au monde. L’étude publiée en fin de semaine dernièrecouronne à nouveau la Confédération, selon l’étude publiée par l’Organisation internationale de la propriété intellectuelle (WIPO), et menée conjointement par cette organisation avec la Cornell Universityet l’INSEAD. A l’autre bout du classement mondial, le Soudan ferme la marche.
Pour établir ce classement, les chercheurs tiennent compte de 79 indicateurs, réunis en groupes thématiques. Et la Suisse se retrouve en tête de plusieurs de ces indicateurs: performance environnementale, capitalisation boursière (en pourcentage du PIB), volume des droits, licences et patentes (en pourcentage de la balance commerciale),… Il ressort de cette enquête que la Suisse a su particulièrement bien défendre ses innovations, les protéger et faire valoir les droits d’utilisation des découvertes de ses entreprises.
Atouts et faiblesses de la Suisse
La Confédération voisinne avec les sommets dans d’autres domaines comme la stabilité politique (2e), l’accès au web (2e), dépenses en logiciels informatiques (2e), classement des universités au niveau mondial (3e), taux d’emploi des actifs très diplômés (3e), collaboration entre universités et entreprises (3e). Un cadre stable qui favorise la recherche et les revenus issus des résultats de celle-ci, tant sur le plan de la protection que des passerelles entre laboratoires et entreprises.
A contrario, le pays présente des lacunes au niveau de la facilité à créer une entreprise (59e rang du classement), de la faible part de diplômés en sciences et ingéniérie (50e), de l’offre administrative en ligne (64e), de la facilité à obtenir un financement bancaire (48e) ou encore de la protection des investisseurs (72e).
Au niveau mondial, les pays développés se retrouvent évidemment au sommet du classement, avec les pays scandinaves bien placés. Sur le continent européen, les pays latins se situent à la traîne par rapport aux nations anglo-saxonnes.
Source: Le Bilan, Fathi Derder