Rapport annuel Bondpartners 2016

Sale temps pour les gouvernants, qu’ils veuillent construire des ponts ou des murs…

La défiance à l’encontre des institutions politiques s’est largement répandue ces dernières années et semble même s’être encore radicalisée en 2016. Cette véritable crise de confiance envers les dirigeants et les instances publiques que les sondages confirment mois après mois, au gré des évènements et des décisions, se traduit par une abstention parfois massive aux différents scrutins, voire à un complet désintérêt dicté par la lassitude, accompagnés d’un populisme qui nourrit un sentiment de suspicion généralisée et de protectionnisme économique mâtiné de repli identitaire.
Les coups de théâtre n’ont pas manqué durant l’année sous revue et nombre de gouvernants ou de candidats aux hautes charges de l’Etat en ont fait les frais, souvent à leurs corps défendant, qu’il s’agisse de Hillary Clinton, François Hollande, Dilma Rousseff, Matteo Renzi, Najib Razak, David Cameron ou encore de Park Geun-hye. La cote de popularité de nombreux élus s’est ainsi fait l’écho de leurs prises de positions confuses, de leurs affirmations erronées, de leur manque de transparence et de vision à long terme, quand il ne s’agit pas de pure démagogie ou de franche corruption. Ceci dans un climat économique délétère que compliquent la menace terroriste et la gestion des problèmes de l’immigration. Le clivage entre partis et la dissidence face aux « élites » déconnectées de la base se sont aggravés et ont durci les débats et les confrontations. Les médias, encensés par certains et cloués au pilori par d’autres, ont endossé pour leur part le rôle de météorologues politiques avec ce que cela comporte d’aléas et de prévisions peu fiables tant la situation peut être imprévisible. Le Brexit et l’élection de Donald Trump constituent à cet égard non pas des particularismes historiques mais la concrétisation, certes surprenante (mais pas irrationnelle), d’une volonté de changement.

Il reste que les nuages s’accumulent sur les dirigeants dont l’action et le comportement n’ont pas (ou plus) la faveur du peuple. Doit-on dès lors craindre un avis de tempête ? Le baromètre qu’est l’indicateur EPU (Economic Policy Uncertainty Index) a atteint des sommets en novembre dernier et les échéances à venir nous font dire qu’il serait prudent de préparer nos parapluies, juste au cas où.

Le pape du pop, Andy Warhol, a associé les images de personnalités politiques à la culture contemporaine, dépeignant ainsi comment ils avaient pu se hisser au rang de célébrités médiatisées dans une société superficielle de consommation. Portraiturer certains dirigeants actuels et passés à la manière de Warhol nous a semblé intemporel et toujours aussi pertinent, d’autant plus que le fameux portrait de Mao Zedong date de 1972, année de la création de Bondpartners !

Christian Plomb
Bondpartners SA

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Illustrations: Sébastien Galifier

Bondpartners (BPL) est une société financière suisse, fondée en 1972. Elle est autorisée au sens de la Loi Fédérale sur les Bourses et le Commerce des Valeurs Mobilières (LBVM) en qualité de négociante en titres ; elle est de ce fait soumise à l’Autorité Fédérale de Surveillance des Marchés Financiers (FINMA). BPL est en outre membre de l’Association Suisse des Banquiers.

Par |2017-08-16T16:14:29+01:0016 août 2017|Campagne print, Graphic design, Quoi de neuf|0 commentaire

À propos de l'auteur :

Création et Stratégie digitale | Graphiste designer: 15 ans d’expérience dans la création de campagnes publicitaires | Réalisateur, chef opérateur et directeur photo: Premier Prix, catégorie «International francophone» au Festival Les écrans de l’humour de la Ciotat-Marseilles 2011 | Membre de la société suisse des auteurs | Photographie: 1er Prix de la photographie professionnelle Suisse (Zurich) « The Selection » 2005

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